Voir une oeuvre de Carlos Cruz-Diez, c’est vivre une expérience visuelle, intellectuelle, physique et sensible.

Carlos Cruz-Dies, vue de l'exposition.

Carlos Cruz-Dies, vue de l’exposition.

Carlos Cruz-Dies, vue de l'exposition.

Carlos Cruz-Dies, vue de l’exposition.

Carlos Cruz-Dies, vue de l'exposition.

Carlos Cruz-Dies, vue de l’exposition.

Car ici tout bouge, vibre, s’accélère. Selon le déplacement du visiteur, celui-ci entre dans une univers qu’il s’approprie. Et cette figure historique du cinétisme nous plonge dans les troubles optiques à n’en plus finir. Passionné par le graphisme, la photographie et la reprographie, l’optique, la psychologie cognitive et la phénoménologie de la perception, ce diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Caracas, cherche à « produire la sensation « atmosphérique » d’un phénomène impalpable : celui d’une couleur pure, flottant dans l’espace physique, comme le rêvait déjà Vassily Kandinsky, mais aussi et surtout entre l’œil et le cerveau, dans le domaine psychophysiologique de la perception », explique Mathieu Poirirer, commissaire de l’exposition. A 93 ans, Cruz-Diez a parcouru un chemin merveilleux où la couleur peut exister sans recours à une forme ou un support.

Galerie Mitterand, 79 Rue du Temple, 75003 Paris. Tél : 01 43 26 12 05.

Jusqu’au 28 janvier.