Présentée hors les murs au Musée Bourdelle (Paris 15e), cette exposition inaugure la saison espagnole du Palais Galliera.

Balenciaga. Veste et robe. Ensemble (habillement). Cloqué matelassé lamé Lurex, doublure en crêpe de Chine. 1968. Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris.

Balenciaga. Veste et robe. Ensemble (habillement). Cloqué matelassé lamé Lurex, doublure en crêpe de Chine. 1968. Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris.

Cristobal Balenciaga (1895-1972). Boléro et robe fourreau. Robe. Ensemble en lainage noir, velours de soie noir et rouge, doublure crêpe de Chine noir, broderies d'applications de velours perles tubes de jais. 1947-1948. Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris.

Cristobal Balenciaga (1895-1972). Boléro et robe fourreau. Robe. Ensemble en lainage noir, velours de soie noir et rouge, doublure crêpe de Chine noir, broderies d’applications de velours perles tubes de jais. 1947-1948. Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris.

Balenciaga. Ensemble (habillement). Fond en crêpe de Chine noir, dentelle mécanique noire, ruban de satin noir. 1965-1966. Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris.

Balenciaga. Ensemble (habillement). Fond en crêpe de Chine noir, dentelle mécanique noire, ruban de satin noir. 1965-1966. Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris.

Elle se poursuivra avec “Habits aux couleurs de l’Espagne” à la Maison Victor Hugo (21 juin – 24 septembre 2017) et se clôturera avec “Mariano Fortuny” au Palais Galliera (7 octobre 2017 – 7 janvier 2018).

En hommage à Cristóbal Balenciaga (1895-1972), le couturier des couturiers, le Palais Galliera présente au musée Bourdelle : Balenciaga, l’oeuvre au noir résonnant des sonorités noires d’un alchimiste de la couture. Du grand hall des plâtres jusqu’à l’extension contemporaine de Portzamparc, en passant par les ateliers de Bourdelle, les pièces du couturier établissent un dialogue tranchant, noir sur blanc, avec ce grand maître de la sculpture du tournant du XXe siècle.
Noire, l’irrigation de Balenciaga puisant les racines de son oeuvre dans l’Espagne folklorique et traditionnelle de son enfance. Noir, le goût de l’épure de ce technicien hors normes avec ses lignes tonneau (1947), ballon (1950), semi-ajustée (1951), tunique (1955), sa célèbre robe-sac (1957)… Noires, les inspirations monacales du maître dont Dior disait : « Le vêtement était sa religion ».
Cette première partie du parcours de l’exposition « silhouette & volumes » est suivie de « noirs & lumières » et « noirs et couleurs ». Car chez Balenciaga, le noir, plus qu’une couleur ou même une non couleur, est une matière vibrante, tour à tour opaque ou transparente, mate ou brillante, tout en jeux de lumière qui doit autant à la somptuosité des tissus qu’à l’apparente simplicité de ses coupes. Un rehaut de dentelles, une composition de broderie, une guipure, un épais tombé de velours de soie et c’est une jupe, un boléro, une mantille, une cape réinventée en manteau, un manteau taillé en pèlerine… Ici, des pièces de jour, tailleur, veste… et là, des ensembles du soir, aussi des robes de cocktail doublés en taffetas de soie, bordés de franges, ornés de rubans de satin, de perles de jais, de paillettes… et des accessoires, noirs bien sûr… D’un noir conjugué à travers une centaine de pièces issues du fonds Galliera et des archives de la Maison Balenciaga.
Commissaire : Véronique Belloir, chargée du Département Haute Couture au Palais Galliera
Direction artistique / scénographie : Olivier Saillard, directeur du Palais Galliera, assisté de Béatrice Abonyi

MUSÉE BOURDELLE, 16, rue Antoine Bourdelle 75015, Paris. Tél : 01 49 54 73 73.

Du 08.03 au 16.07.2017