Le jeune artiste Emmanuel van der Meulen investit le Château d’eau de Toulouse de son oeuvre picturale.

 

Emmanuel Van der Meulen, Grand Métier I-V, crédit Nicolas Brasseur, Festival international d'art de Toulouse, 2013  (7)

Emmanuel van der Meulen travaille en ce moment à la Villa Médicis à Rome, sur l’inscription de la peinture dans l’architecture. Il le dit et le répète : il est peintre. Peintre, certes, mais toujours soucieux de l’environnement dans lequel son oeuvre est placée. C’est cette recherche qui a particulièrement séduit le comité du Festival international d’art de Toulouse. Et le visiteur se promène dans le Château d’eau, d’oeuvre en oeuvre, de forme géométrique en forme géométrique, de rectangle en tondi. Les couleurs sont douces ou chaudes, des violets et des oranges. Le blanc accueille finalement le spectateur au centre du lieu dans une simplicité monacale. Emmanuel van der Meulen crée un art minimal et radical. Et si l’ombre de Günther Förg se penche sur son épaule, c’est aussi celle de la peinture ancienne et du décor peint qui le retient actuellement. Ici, les visions cosmologiques d’Hildegarde de Bingen ne sont pas loin.

Emmanuel van der Meulen

Le Château d’eau, Festival internatinal de Toulouse

du 24/05 au 23/06/13

(Image Nicolas Brasseur, Festival international d’art de Toulouse, 2013)