Par ordre d’apparence, les photographes Boris Gayrard et Corinne Mercadier, l’équipe du Cloître ouvert avec Stéphanie Guizol, le jardin du Cloître ouvert, Le vernissage, l’artiste Adrienne Jalbert devant une oeuvre de Boris Gayrard, Nathalie Marchal et Sandra Matamoros, des oeuvres de Sandra Matamoros, Boris Gayrard et Jean-Philippe Pagès.

 

Au 222 de la rue du Faubourg Saint-Honoré se tient un lieu tout à fait particulier. Il s’agit d’un Couvent de Dominicains, repensé par les architectes Jean-Marie Duthilleul et Benoît Ferré. Ouvert au public, ils ont réalisé le “Cloître ouvert”, lieu conçu pour la rencontre professionnelle, culturelle et humaine.

Stéphanie Guizol représente la société privée Di Mezzo, commanditée par les frères, qui a la charge de la gestion et de l’exploitation du Cloître ouvert. Elle propose entre autre de soutenir la création artistique émergente comme avec l’exposition organisée avec le conseil artistique de Nathalie Marchal, de Boris Gayrard et Sandra Matamoros, “Regard vers un ailleurs”.

L’exposition “Regard vers un ailleurs” est plus qu’une réussite. Dans le cloître des Dominicains où règne la sérénité, les deux photographes mis en regard par Nathalie Marchal échangent leurs univers superbes et silencieux.   Le voyage se poursuit magistralement avec les oeuvres de Boris Gayrard d’une qualité inoubliable où les glaces d’Islande et les hauteurs de l’Etna entraînent le visiteur dans une nature tellement monumentale mais aussi si proche du précipice. De son côté Sandra Matamoros conduit le spectateur dans un “road movie” magique de la ville à une  nature pure.

Accrochage également réussi qui se parcourt sur le murs entrecoupés par les grandes fenêtres qui donnent sur le très beau jardin du cloître. Une exposition ? Une quête spirituelle.