« En portant secours aux objets et aux matériaux textiles dont la production est stoppée, Jérémy Gobé soigne et répare une mémoire individuelle et collective, privée et publique.
Il surpasse la blessure et l’abandon pour donner vie à de nouvelles entités, captivantes et étranges, régies par un élan vital », écrit Julien Crenn. En effet, l’artiste invente des sculptures à partir de rencontres avec des objets domestiques et les fait cohabiter avec des matériaux qui leur sont étrangers comme le coton, la laine, le feutre, qui s’accroche aux objets comme pour mieux les protéger. Une oeuvre géniale initiatrice de liens.
Galerie Odile Ouizeman, 10/12, rue des Coutures Saint-Gervais, 3è. Tél : 01 42 71 91 89. www.galerieouizeman.com. Jusqu’au 18 janvier.