Ouvretesyeux avait admiré son exposition à la galerie Tarasiève. Angelika Markul expose son oeuvre au noir avec une exposition intitulée “Terre de départ”.
Lauréate du prix SAM pour l’art contemporain 2012, pour son projet « Bambi à Tchernobyl», Angelika Markul montre toute une série d’oeuvres récentes au Palais de Tokyo. Ainsi, son univers grandiose et sombre, puissant et mélancolique toujours surpris dans la pénombre, dans ce moment ultime où entre chien et loup, l’esprit balance et le coeur chavire. Ici, le visiteur perd ses repères. Les matériaux, plastique noir, bois ou verre, installations vidéos, sculptures et tableaux déroutent et interrogent… Plongée sans fond pour mieux renaître ? Telle demeure peut-être la question de la jeune artiste qui travaille sur le temps, la mémoire, toujours à l’affut de paysages menacés ou ravagés comme Fukushima ou Tchernobyl. Le titre de l’exposition «Terre de départ»… Et si notre vie sur terre n’était qu’un passage ?
Palais de Tokyo, 13, avenue du Président Wilson, 75016 Paris. Tél : 01 49 52 02 04. Jusqu’au 12 mai.
