Le photographe sud-Africain Pieter Hugo présente, pour le première fois dans un ensemble majeur ses préoccupations raciales avec sa série “THERE’S A PLACE IN HELL FOR ME AND My FRIENDS” aux Rencontres d’Arles. Tour d’horizon magnifique sur cet artiste avant-gardiste, aux multiples facettes.

Pieter Hugo, 2011.

 

Pieter Hugo Annebelle Schreuders (1), 2012.

 

Né en 1976 à Johannesburg. Vit et travaille au Cap.

THERE’S A PLACE IN HELL FOR ME AND My FRIENDS*
Dans cette série, Pieter Hugo rassemble des portraits de lui-même et de ses amis résidant en Afrique du Sud. Par un processus numérique et en convertissant la couleur en noir et blanc, Hugo fait ressortir le pigment de la peau. Il met en avant les contradictions des distinctions raciales fondées sur la couleur de la peau et se positionne en opposition aux images retouchées des canons de la beauté dans la culture populaire. Comme le souligne le critique Aaron Schuman,
« […] Ce qui nous divise à la surface est en réalité quelque chose que nous partageons tous et, comme ces photographies, nous ne sommes ni blanc ni noirs, mais plutôt rouges, jaunes, bruns, etc. ; nous sommes tous, en réalité, des personnes de couleur ».

*Il y a une place en enfer pour moi et mes amis

www.pieterhugo.com
Exposition produite par Pieter Hugo et les galeries Stevenson, Le Cap, et Extraspazio, Rome. Exposition présentée à l’atelier de la Chaudronnerie, Parc des Ateliers.